A partir de 1918, la France voit arriver sur son sol les Arméniens de Turquie rescapés du génocide de 1915.
L’installation des familles souvent décimées se fait dans des conditions matérielles et morales extrêmement difficiles : au traumatisme du génocide s’ajoute la difficulté de s’adapter dans un pays étranger que la solidarité familiale ne suffit pas à surmonter.
Des femmes se rassemblent alors et s’organisent pour leur venir en aide et soulager leur détresse.
Ainsi, naît à Marseille en 1919, la Croix Rouge d’Arménie, appellation qui est la sienne en Arménie indépendante.