cbaf@wanadoo.fr - 01 53 34 18 18

De Pékin à New York : L’Armenian Relief Society et les Nations Unies

(La Croix Bleue des Arméniens de France est une des Croix de secours de l’Armenian Relief Society)

 

En 1995, l’Organisation des Nations Unies organisait la quatrième conférence mondiale sur les femmes, à Pékin, en Chine.

 

Des milliers de femmes et d’hommes du monde entier se sont réunis pour évaluer les changements de mode de vie des femmes, et  ont pris des mesures pour maintenir les questions préoccupantes pour les femmes à l’ordre du jour international.

 

 

La Conférence a eu lieu à un moment crucial de l’histoire, où il a été enfin reconnu que l’égalité entre les femmes et les hommes était essentielle au progrès de la société et de la justice. Pékin est devenu un tournant pour l’avenir des femmes et de l’humanité.L’Armenian Relief Society, déjà active à l’ONU, mais qui n’avait pas encore le statut ECOSOC, participait à cette conférence, représenté par Hélène Merdjanian (membre Bureau Mondial 1992-1995) et Armineh Arakelian.

Les représentantes de l’ARS avec Gertrude Mongella. Mongella est une femme politique africaine, qui a été la premiere présidente du parlement Pan-Africain. en 1985, elle était secretaire de la 4eme conférence mondiale sur les femmes à Pekin, et est devenue, par la suite, envoyée speciale de l’ONU du secretariat générale des Nations Unies sur les problemes des femmes et du développement.

 

Le discours d’ouverture de la Conférence a été prononcé par Aung San Suu Kyi, qui a reçu le prix Nobel de la paix en 1991 et libéré de six années de prison juste avant la Conférence.Suu Kyi, aujourd’hui âgée de 74 ans, est la conseillère d’État du Myanmar et ses efforts pour instaurer la démocratie dans son pays ont fait d’elle un symbole international de résistance face à l’oppression. Mentionnons, parmi les autres orateurs de la conférence, Mère Theresa, Jane Fonda et Hillary Clinton, à l’époque la Première Dame des États-Unis, et dont on se souvient de son célèbre discours « Les droits des femmes sont des droits humains ».

 

À l’issue de la conférence, la Déclaration de Pékin a été adoptée pour promulguer un ensemble de principes concernant l’égalité entre hommes et  femmes.La déclaration relevait 12 domaines clés dans lesquels une action urgente était nécessaire pour assurer une plus grande égalité et les mêmes opportunités entre femmes et hommes, filles et garçons. Elle a également défini des moyens concrets pour les pays afin de réaliser les changements.

L’ONU Femmes (UN WOMEN :Entité des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes) travaille avec les gouvernements et des partenaires pour garantir que les changements soient réels pour les femmes et les filles à travers le monde.

 

La Commission sur le statut de la femme a été chargée d’organiser et de mener à bien la quatrième Conférence sur les femmes, suite aux précédentes conférences : Mexico (1975), Copenhague (1980), Nairobi (1985).

 

Au cours de la dernière décennie, la Commission a systématiquement examiné les progrès accomplis dans la mise en œuvre du programme d’action de Pékin lors de ses sessions annuelles et a adopté des actions-recommandations, sous la forme de conclusions concertées, pour faciliter une mise en œuvre accrue à tous les niveaux.

 

L’Armenian Relief Society continue de participer aux conférences de la commission sur le statut des femmes aux Nation Unies (CSW). Cette année, la table ronde de l’ARS aura pour  thème «Bâtir des communautés résilientes».

Voici quelques détails sur l’événement :

Mardi 10 Mars à 14h30
Church Center for the UN
777 United Nations Plaza,
New York, NY 10017
8ème étage